En matière de thérapie cellulaire, la Belgique est un acteur reconnu et respecté en Europe et dans le monde, à la pointe de la recherche scientifique et de l’innovation pharmaceutique. Elle accroît son potentiel d’excellence grâce à la modification de la loi régissant l’accès aux cellules et aux tissus humains à des fins de production de thérapies cellulaires allogéniques.

La thérapie cellulaire consiste à utiliser des cellules pour remplacer dans le corps des tissus malades ou détruits ou, lorsque c’est encore possible, stimuler leur régénération. Avec des premiers succès retentissants, la thérapie cellulaire porte l’espoir qu’au XXIème siècle, la médecine disposera d’un arsenal de produits plus efficaces pour le traitement de maladies graves telles que le cancer, par exemple.

La Belgique joue un rôle international moteur dans le développement des connaissances et des applications médicales de la thérapie cellulaire. C’est dans ce contexte qu’a été publiée le 28 décembre la loi modifiant les modalités d’obtention et d’utilisation de matériel corporel humain destiné à des applications médicales humaines ou à des fins de recherche scientifique (loi du 19 décembre 2008).

Frédéric Druck, Secrétaire Général de bio.be/essenscia

Grâce à cette nouvelle législation, la Belgique renforce son écosystème, unique en matière de recherche et développement de thérapies cellulaires, en le rendant encore plus attractif pour des entreprises locales mais aussi internationales désireuses d’y installer un outil de production en Europe.

La modification facilite l’accès aux cellules et aux tissus humains à des fins de production de thérapies cellulaires dites allogéniques, où les cellules d’un donneur sont utilisées pour soigner différents patients. Cela représente une avancée majeure dans le développement de la thérapie cellulaire en Belgique. Les entreprises peuvent désormais se procurer des cellules et tissus humains ou les importer de l’étranger de manière plus transparente. Une gestion éthique et responsable de ces cellules et tissus permet une accessibilité à ces progrès médicaux au plus grand nombre de personnes.

Cette nouvelle législation voit le jour au moment le plus opportun du développement des connaissances médicales, grâce au dialogue instauré par la Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Maggie De Block avec les différents acteurs concernés que sont l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS), le Conseil Supérieur de la Santé (CSS), la Conférence des Hôpitaux Académiques de Belgique (CHAB), les représentants des Banques de Matériel Corporel Humain (BMCH) et des hôpitaux universitaires ainsi que les représentants du secteur biopharmaceutique belge.

Source : Communiqué de presse bio.be/essenscia

 

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