BioWanze investit 50 millions d’euros dans une 2ème chaudière biomasse
Depuis plus de 10 ans, BioWanze investit de manière continue afin de répondre aux enjeux environnementaux actuels. La construction d'une 2ème chaudière biomasse fait ainsi logiquement écho aux objectifs européens et wallons de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle permetra à BioWanze de réduire l’émission de 55 000 tonnes de CO2 chaque année.
Biocarburants, produits alimentaires (à destination des animaux et de l’humain), engrais verts, innovations et production d’énergie verte… BioWanze a, depuis 2008, développé son activité autour d’un écosystème circulaire en Région Wallonne.
Construite en 2009, la première chaudière biomasse et cogénération haut rendement assure la quasi autosuffisance énergétique du site et permet d'alimenter la sucrerie de Wanze et le réseau public en énergie verte.
Grâce au démarrage, en 2023, de la seconde chaudière biomasse, 90% de l'énergie consommée sera verte, issue de biomasses certifiées et locales.
Pierre Etienne, Directeur de BioWanze
"Cette nouvelle chaudière biomasse marque une étape importante vers la neutralité carbone pour BioWanze. Nous sommes fiers de relever ce défi technologique et d’agir dès maintenant contre le changement climatique."
Le démarrage de la nouvelle chaudière constitue une étape importante pour le développement de l’entreprise et les 50 millions investis représentent l’investissement le plus important du groupe depuis la création du site. Le projet devrait à terme générer une dizaine d’emplois directs et bien d’autres indirects, notamment dans la filière bois.
Pour l’approvisionnement en bois, Biowanze conserve sa logique d’économie circulaire et de durabilité en restant dans un périmètre d’approvisionnement de maximum 250 km. L’entreprise utilisera en outre des résidus et sous-produits de l’industrie forestière pour alimenter ses chaudières.
Question transport, un projet de connexion à la voie ferrée passant en bordure du site est prévue pour 2025. Elle permettra d’importer du blé et d’expédier les (sous-)produits sur des longues distances en limitant l’impact du transport sur l’environnement.